
Conclusion :
L’homme possède certainement des capacités régénératrices mais pas comme celles des animaux tel que l'axolotl ou le poisson zèbre, dont les membres repoussent après une blessure. Les salamandres sont, non seulement, les seuls vertébrés adultes capables de faire repousser un de leurs membres mais ils peuvent également régénérer de nombreuses structures complexes comme le cœur, les yeux, la moelle épinière ou encore leur queue.
Effectivement, nous possédons la cicatrisation qui est un arrangement entre plusieurs processus dont la régénération. En effet, lors de la cicatrisation, nous régénérons partiellement. La reconstruction de la peau est différente pour chaque plaie.
Chez les espèces possédant la capacité de se régénérer, lors de l’inflammation les cellules ont tendance à se dédifférencier pour pouvoir former les tissus manquants par hyperprolifération.
Nous savons que les mammifères possèdent cette capacité leur premier jour de naissance et la perde en grandissant. On peut donc en conclure que ce mécanisme existe chez l’homme aussi à son premier jour de naissance. Cela revient à dire que ce processus est possible grâce au système immunitaire « Inné » qui est le système immunitaire le plus présent lorsque nous sommes des nouveau-nés. Cela signifie que les macrophages sont les cellules à l’origine de la régénération.
Nous nous posons donc la question, quels sont les cellules présentes dans notre corps avant notre naissance qui disparaissent lorsque l’on né ? Ces cellules sont des cellules souches. Elles sont capables de se transformer, de se différencier, en n’importe quelle cellule de notre corps. Elles sont appelées cellules souches totipotentes.
Les molécules responsables de la régénération chez les animaux que nous avons étudiés ne sont pas transposables à l’homme. Ce qui signifie qu’il existe surement des processus parallèles pour permettre la régénération chez l’homme. Le seul problème est que les gènes responsables de l’activation et de la désactivation ne sont pas les même chez les différentes espèces que nous avons étudié. On en conclut donc qu’ils ne sont pas les mêmes chez nous aussi.
A l’heure actuelle, la communauté scientifique ne sait pas comment le miracle de la régénération pourrait s’appliquer à l’homme. On peut quand même supposer qu’en trouvant le gène responsable de la régénération chez les nouveau-nés et son déclencheur, nous pourrions appliquer le miracle de la régénération chez l’homme.
Aujourd’hui, la communauté scientifique a trouvé comment palier au manque d’information sur la régénération afin de permettre à l’homme de régénérer ses tissus. En effet plusieurs secteurs se sont développés comme l’ingénierie tissulaire, le clonage thérapeutique grâce aux recherches sur les cellules souches. Ils consistent à recréer des tissus humains d’un donneur en laboratoire pour les lui greffer par la suite, ce qui garantit le non-rejet du greffon et donc évite la prise de traitement.